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An9 av.J.-C.

Aujourd'hui la chanson française a pris une autre tête. Deux périodes musicales qui ont fortement marqué les trentenaires : l'année 1973 de Serge Gainsbourg et les disques de 1982 de Cure, de Bronski Beat, de New Order ou de Taxi Girl. Musicalement les années 80 ont donné lieu à une extraordinaire décennie new wave. Globalement, à l'époque on savait faire de très bonnes chansons.



Pourquoi la new wave? son côté mélancolique permet aussi de faire passer des sentiments. Une intro suffit à instaurer un climat. On peut aussi apprécier son côté court, où l'on peut parler de choses profondes et importantes avec élégance, et en moins de trois minutes. Son aspect clair et limpide, évident dans les disques d'Everything but the Girl ou de Taxi Girl. Les années 80 ont rafraîchi l'atmosphère.

Gainsbourg? Il le découvre avec "Melody Nelson". Je connaissais sa période jazz "La Javanaise" ou "Du Jazz dans le ravin". Mais il prend une réelle claque avec l'album de 1973 "Vu de l'extérieur". Tout est fascinant dans ce disque: les arpèges de guitare, le son de batterie, les mélodies... Tout est au service du feeling de la voix, comme dans les disques de Leonard Cohen et de Neil Young, de la même époque d'aileurs. Ca remplit l'espace.

Mon barbecue c'est demain et c'est parfait il va faire très très beau ça me fait très très plaisir.

Commentaires

  • Bonsoir !

    Bon barbecue alors ! :-) Faut en profiter, Dimanche va y avoir de l'orage...

  • "tres tres plaisir".. Une expression que lon retrouve bcp en ce moment lol,
    jaime bien ton blog je le lis svt ;)
    a tt bientot peutètre

  • tt de suite c maintenant?? voila chu la LOL MDR !!!

  • chouchou...

    Je te l'ai dit je sais que la constitution devra être révisée. Voir annulée. Et si je le sais c pas parceque je suis bête ou intelligente mais parce que je connais des gens haut placés dans l'union qui savent eux les suites qu'il faudra donner au non français si le non devait passer...

    Donc contrairement à ce qu'on te barratine dans les média, la constitution sera retravaillée.

    Il y a trop d'enjeux financiers derrière tout ça.
    Bien trop pour qu'on abandonne cette idée de constitution. L'europe a besoin d'une constitution. C'est mathématique. "ILS" le savent tous.

    Il faudra deux ans pour la refaire, et c'est tout. Y'a pas à discuter ou à pinailler sur le sujet.

    J'ai pas envie d'instaurer dans ma constitution européenne un régime libérale.

    Je refuse cet assugétissement officiel du politique à l'économie de marché.

    Simplement ce qui emmerde certains politiques et certains dignitaires européens en ce moment, c'est qu'elle sera retravaillée sans eux.

    Je veux dire que tous ceux qui ont bossé cette constitution bidon seront virés ou mis en vacances quelques temps... Le temps en fait de réinstaller des gens plus capables de pondre quelque chose de plus social.

    Or ces gens qui ont fait cette constitution n'ont pas envie de perdre leur job. Alors ils s'accrochent. Et deviennent hargneux (cf libé l'article sur bruxelles)

    Et c'est pour ça qu'il ya tant d'exagération sur l'avenir... Tant de vision apocalyptique qui nous sont décrites... Pour nous faire peur...

    Si le non passe. Des places vont sauter à gauche comme à droite. Et ça les fait chier.

    Car ces gens là (qui sont pour moi des incapables) tiennent évidemment à leur emploi. Ecris moi sur ma boite pour que je récupère ton adresse et je t'enverrai une petite note sur le sujet. Que tu pourras mettre en ligne puisque tu ne partages pas mes idées mais tu te battras pour...

    Personnellement je refuse de dire oui à une constitution menée par un giscard. Et soutenu par un chirac qui plus est...

    Personnellement je refuse de dire oui sous prétexte que lepen dit non.

    Personnellement je refuse de dire oui, sous prétexte que la constitution ne sera pas retravaillée.

    Car, en ce cas, cela veut dire que la démocratie n'est plus respectée.

    personnellement je refuse de dire oui pour une constitution si peu lisible.

    Une constitution se doit d'être claire. Et lisible. je veux dire abordable par le citoyen. La 5ème république a une constitution tout à fait claire. Là c'est un ramassis d'incompréhension,
    de paradoxes et de non sens voir de pur sens suspect, qui nous feraient rentrer dans un obscurantisme politique des plus dangereux.

    Je refuse d'entrer dans cet obscurantisme. je n'aime pas l'obscurantisme. Par définition.

    et je ne te parle pas de toutes les raisons concrètes qui me font dire non.

    Voilà


    personnellement je suis de gauche. Et toi je suppose de centre droit ? Tu as tord zefilm, les catholiques de gauche voir d'extremes gauche sont les gens les plus sexy de la terre. Et je te dis ça malgré mon athéisme. Oui.

  • Mawie vote OUI !

    Une amie agrégée d'une amie dit :

    "Bonsoir,

    Je ne connais pas le tiers des personnes qui sont sur cette liste. Mais un mail est arrivé dans ma boite aux lettres au sujet du projet de constitution européenne.

    Je n'aime pas beaucoup polluer la boite email de personnes qu'en outre je ne connais pas, mais l'enjeu me semble très important, d'autant plus qu'on entend sur la constitution les pires mensonges. Les personnes de cette liste qui me connaissent sauront que ça ne me ressemble pas du tout de m'exprimer ainsi devant un public pour la quasi-totalité inconnu.
    Mais je suis profondément européenne. Les nombreux tracts et emails qui circulent sur le "non" au référendum de dimanche ne font allusion à aucun article du texte qui nous a pourtant été donné.

    C'est donc en me basant sur le texte même, et avec l'aide d'un de mes collègues, que je vous fais part des réflexions qui vont suivre.

    Avant de poursuivre, je tiens à préciser que je suis d'origine polonaise, que ma grand-mère maternelle, résistante polonaise, a été déportée pendant plus de quatre ans à Auschwitz, que j'ai été élevée dans la haine du "boche", et que je n'ai pas pu regarder un drapeau allemand sans un certain dégoût jusqu'à l'âge de 20 ans. Une année passée en tant qu'étudiante Erasmus à Dublin m'a fait rencontrer des étudiants de tous pays, et notamment de nombreux Allemands. Je n'ai donc pas toujours été européenne, c'est un long chemin, qui m'a fait remettre en question ce qu'on m'avait appris et ma façon de voir le monde.



    Beaucoup s'apprêtent à voter "non" au traité constitutionnel pour dire
    non à l'ultra-libéralisme, non à la casse des services publics, non à la
    régression sociale.

    Ce serait se tromper. En effet, avec le traité constitutionnel, l'ultra-libéralisme ne gagne rien.

    Tout d'abord, le traité constitutionnel n'ajoute rien d'ultra-libéral à la situation existante.
    Tous les articles du traité constitutionnel que l'on cite pour montrer son caractère libéral sont la reproduction à l'identique d'articles existant depuis le traité de Rome (1957).
    Jean-Luc Mélenchon cite ainsi (Libération du 3 novembre 2004), sur
    l'absence d'harmonisation sociale, l'article III-210, qui se contente de
    reprendre tel quel l'article 137 du traité actuel (celui de Nice, le dernier traité sur l'Union Européenne sous lequel nous sommes depuis février 2003).
    Henri Emmanuelli cite (Métro du 30 mars 2005), à propos de la
    libéralisation des services les articles III-137, III-144, et III-148 : ce sont exactement les articles 43, 49 et 53 du traité actuel.
    Ces articles critiqués existent déjà, ils ont existé bien avant le traité
    constitutionnel, et ils continueront à exister même si les citoyens disent non au traité constitutionnel.

    De ce point de vue, le traité constitutionnel n'apporte rien à
    l'ultra-libéralisme. On pourra toujours dire qu'on est aussi contre les
    articles « libéraux » des traités existants : ce n'est pas en votant "non" qu'on les fera disparaître.


    De plus, il est absurde de lier le traité constitutionnel et la directive Bolkestein :
    - La directive Bolkestein a été proposée alors même que le traité
    constitutionnel n'est toujours pas appliqué : elle n'est donc pas une
    conséquence du traité constitutionnel ;
    - Elle n'a pas attendu le traité constitutionnel pour exister et
    elle n'a pas besoin de lui pour exister : dire "non" n'empêcherait certainement pas la directive Bolkestein d'être adoptée.


    Ensuite, pour répondre aussi à une légende propagée par les partisans du
    Non, le traité constitutionnel n'est pas « figé dans le marbre ».
    Le traité constitutionnel n'est qu'un traité, pas une « Constitution » :
    c'est la Constitution française qui reste supérieure au traité européen.
    On dit que le traité constitutionnel ne peut être modifié que si tous les
    États membres sont d'accord : c'est le cas des traités actuels, comme de
    n'importe quel traité.
    Le traité constitutionnel n'est donc pas plus figé que les traités actuels.

    N'est-il pas normal que l'on ait besoin de l'accord de tous pour
    modifier les traités : qui pourrait envisager qu'on modifie un traité sans l'accord de la France ?

    Au contraire, le traité constitutionnel est plus souple, grâce à plusieurs possibilités d'évolution dans le sens d'une plus grande intégration. Je vous invite pour cela à lire l'article IV-444.

    Les partisans du Non social croient ou font croire qu'un "non" permettrait une renégociation du traité. C'est faux. En effet, les avancées obtenues dans ce traité sont sans doute le maximum qui pouvait être obtenu.

    Il s'agit d'un traité, donc nécessairement d'un échange de concessions.
    Or, les autres pays ont déjà fait beaucoup de concessions à la France :
    - La France a empêché l'inscription de la « référence chrétienne »
    réclamée par certains pays (Pologne).
    - La France a obtenu la préservation de la PAC, contre l'opposition de presque tous les autres.
    - La France a obtenu un système de vote au Conseil qui lui est bien plus favorable, malgré l'opposition des petits pays.
    - La France a obtenu la mise en place d'une défense européenne, malgré l'opposition des États atlantistes et pro-américains.

    Pour plusieurs pays, le traité est déjà trop « français », trop taillé sur mesure pour la France. Quelle image donnons-nous de notre pays à l'étranger ? Celle d'un enfant gâté, pour qui on a choisi avec soin un nouveau jouet, et qui le casse dès qu'il l'a en main. Sauf qu'un enfant qui casse son jouet, c'est sans conséquence. Notre refus affaiblirait notre position internationale.

    Une autre chose m'inquiète : l'Union Européenne se base sur l'amitié franco-allemande. Celle-ci est à l'origine de la CECA, embryon de l'Union actuelle, qui visait à mettre en commun la production de charbon et d'acier, deux matières premières essentielles à la production d'armes, afin d'empêcher un nouveau conflit. Cette réconciliation entre les deux pays est le moteur de l'Union. Or le parlement allemand vient de ratifier le projet de constitution européenne avec plus de 90% des voix. Notre divergence d'opinion fragiliserait la base de notre Union, et pourrait rendre cette dernière moins crédible sur la scène internationale.


    Dès lors, le scénario le plus probable, en cas de victoire du "non", c'est tout simplement qu'on en reste à la situation actuelle. Ce qui nous ferait perdre les importantes avancées du traité constitutionnel.

    En effet, le traité constitutionnel offre une Europe plus démocratique et
    plus sociale :
    - Désormais, lors des votes au Conseil, le poids de chaque Etat sera proportionnel à sa population (I-25) : les citoyens des différents pays sont également représentés, les grands Etats comme la France et
    l'Allemagne auront plus de poids.
    - Les parlements nationaux ont enfin un rôle dans l'élaboration des lois européennes : ils pourront demander désormais le réexamen d'un texte de la Commission.
    - Un million de citoyens pourront proposer une « loi » européenne
    (I-47). C'est non seulement reconnaître une démocratie directe, mais aussi permettre des débats européens, et pousser les associations, les partis politiques, les ONG, les syndicats, à se structurer en mouvements
    européens.
    - Les pouvoirs du Parlement européen sont renforcés, avec
    l'extension des domaines où il a le dernier mot (et notamment le budget, article III-404). Or le Parlement est la seule des institutions à être élue au suffrage universel. La directive Bolkestein n'a été bloquée que par l'opposition du Parlement européen ; cela montre l'intérêt de ce contrôle parlementaire accru.
    - L'Union a désormais pour obligation de prendre « en compte les
    exigences liées à la promotion d'un niveau d'emploi élevé, à la garantie d'une protection sociale adéquate, à la lutte contre l'exclusion sociale ainsi qu'à un niveau élevé d'éducation, de formation et protection de la santé humaine » (III-117). Ce n'est pas du pipeau : une loi européenne qui ne respecterait ces objectifs pourrait être attaquée et annulée par le juge.

    Je vous rappelle aussi que toute la partie II est constituée de la charte des droits fondamentaux de l'Union. Ils sont nombreux et précis, ces droits, je vous invite à les lister pendant que vous lisez le traité, il vous en faudra deux pages blanches bien remplies !

    Je vous laisse à vos méditations européennes. Quel que soit votre avis, n'oubliez pas de voter ce dimanche, ce serait bien que tous, qu'on soit pour le "oui" ou pour le "non", on fasse exploser le taux de participation au référendum.

    Bonne soirée

    Blandine"

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