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  • Je vous céderai bien ma place, mais elle est occupée

    Mon périple jeune avant la desfraîcheur (narta si possible)

    Je me rends à mon centre commercial -celui dans lequel j'empruntais des boules magiques que je ne rendais jamais quand j'avais 12 ans- pour faire l'acquisition d'un four micro-ondes grill. Après 1h30 d'hésitation entre celui à 59,90 euros et celui à 99 euros au lieu de 120 euros, j'opte pour le premier évoqué : petit, pas très efficace niveau grill mais pas cher. A la caisse je sors mon bon de réduction de 5 euros puis j'arrive vers ma voiture. J'ouvre mon coffre, je ramène le caddie (marque déposée) et oups la pièce ne m'est pas rendue.

    Pour 1 euro, après 5 minutes à taper dans le chariot avec mes chaussures de foot faites pour la ville, je veux rentre chez moi. Une fois dansla voiture, la colère me reprend, je prends alors l'initiative de klaxonner, quelqu'un du supermarché va bien venir voir ce qui se passe. Et bien non! on peut taper dans un chariot comme un dingue et klaxonner comme Randle Patrick McMurphy à 13h30 dans un parking sans que personne ne s'en émeuve.

    Je me rends alors vers la caisse centrale, là on me dirige manu-militari vers le vigile. Ce dernier armé d'un couteau suisse offert sûrement par les Editions Atlas suite à l'achat de la collection des mini-poupées Bratz vient avec moi voir le caddie (marque déposée) en question.

    Evidemment il n'était plus là. On retourne à la caisse centrale, le vigile propose qu'on me rende mon euro mais apparemment la responsable ne partage pas son ambition. Je prends alors immédiatemment le micro en otage et lance un appel :

    "la personne qui roule avec un caddie qu'elle n'a pas louée est priée de le ramener à la caisse centrale" Certaines personnes manquent d'humour je tiens à vous le préciser.

    Finalement la responsable m'informe que le directeur du magasin va venir. 5 minutes, un ange passe et la responsable revient vers moi : "je vous offre ce jeton à utiliser lors de vos prochaines courses" Moi "on se fiche de moi?" (là j'ai parlé un peu trop vite). Parce qu'après m'avoir tendu le jeton comme on tend une sucette à une gamine pour qu'elle cesse de geindre, elle m'a donné une pièce de un euro. J'ai donc mis 2 heures pour acheter un four micro-ondes grill que j'ai rapporté le soir même. L'intense réflexion de l'après-midi m'ayant amenée à penser que cet achat n'était pas une bonne idée : autant rien n'acheter qu'une saloperie à 59,90 euros. Je retourne donc à la caisse centrale, alors que j'avais déboursé 54,90 € (59,90 - 5), on me tend 3 billets de 20. Je n'aurais pas tout perdu même si je n'ai rien gagné. Saviez-vous qu'il fallait payer l'essence?

    Durant 2 heures j'aurais pu lire la biographie posthume d'Alizée.

  • C'est con d'être sourd

    ça n'empêche pas de lire les skyblogs.

  • Un enterrement? Appelez-moi!

    Hier j'ai "enterré" la personne qui comptait le plus dans ma vie, depuis son décès je sens un manque énorme. J'ai pris mon courage à dix doigts et j'ai lu un texte à la messe, une lettre de Saint-Paul puis un au cimetière avant la mise au tombeau. Maintenant je suis galvanisé, je suis prêt à faire lecture dans tous les enterrements du coin, eh oué faut le dire je lis pas mal.
    En revanche, j'ai déjà derrière moi plusieurs enterrements et c'est le seul où je n'ai pas piqué un fou rire même de nervosité. Quand on est touché de très très prêt, c'est vrai que c'est pas drôle la mort.

  • Adieu Gérard mon père et ami

    Aucun événement sportif n'échappait aux mailles de son filet. Attentif, curieux de tout, il savait également prendre le recul nécessaire, dans la rédaction de ses "papiers". Deux générations de sportifs l'ont croisé sur les stades, dans les gymnases, sur les pas de tirs, ou à proximité de la ligne d'arrivée d'une course à pied.

    Même s'il avouait une tendresse particulière pour le basket (qu'il a pratiqué dans son jeune temps au sein de l'Espérance), il était de tous les événements, savait en apprécier l'importance, en rendait compte dans nos colonnes avec des mots bien choisis. Tous les responsables de clubs, tous les sportifs appréciaient la qualité de ses comptes rendus, la justesse de ses analyses, et cette pointe d’humour qu’il savait distiller à bon escient.

    Malade depuis quelques années, Gérard avait été dans l’obligation de cesser son activité professionnelle de correspondant sportif. Hospitalisé ces derniers jours, il s’est éteint mardi soir, à la veille de son soixante-neuvième anniversaire.

    Né dans une famille de négociants en vins, en 1960 il assure le lien entre l’Espérance Basket et notre agence. Gérard prend l’habitude de venir chaque semaine dans nos locaux déposer les annonces et les résultats des matches. Au printemps 1961 le chef d’agence crée pour lui le poste de correspondant sportif. Pendant quatre décennies, il sera fidèle au poste, restituant avec rigueur et fidélité l’actualité sportive locale. Il savait utiliser le mot juste, donner de la couleur à ses articles, ne sacrifiant jamais à l’approximation.

    Méthodique, pointilleux, il avait toujours sous le bras un porte-documents contenant des feuilles noircies de résultats et de notes. Il y puisait souvent, pour enrichir ses papiers.