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  • J'ai choisi de ne pas être drôle, il faut savoir faire attendre son effet

    6. EXT. DEVANT LA TENTE DE LA FAMILLE LEGENDRE. 10H00.

    Monsieur Hausknecht sort de sa tente. France L. prépare le petit-déjeuner, elle ait des allers-retours entre la table extérieure et la cuisine intérieure. Elle aperçoit son voisin durant un de ses « voyages ».

    France :
    Bonjour monsieur Haussenec… Belle journée, hein ?

    M. Hausknecht : (lentement mais avec agressivité)
    Mon-sieur Haus-K-necht.

    France est déjà repartie à la cuisine surveiller le lait. Antoine arrive et se met à table.

    France :
    Ah, bah te voilà, t’étais où ? Ni ton frère, ni ton père, ni Camille ne savaient où te trouver ?

    Antoine :
    J’ai 19 ans, je n’ai plus de compte à te rendre.

    France :
    Si, tant que tu vis chez ton père et ta mère, et pour nous tu n’es pas encore majeur. Qui c’est qui te nourris ?

    Antoine :
    Maman, nous sommes en VA-cances. J’peux pas aller bien loin de toute façon.

    France :
    Ce n’est pas une raison, ton père et moi on s’fait du mouron pour toi.

    Antoine :
    Allez maman ! Laisse-moi finir de préparer le p’tit-déj.
    (Didactique) Fais le vide dans ta tête, tu as 15 jours pour oublier les petits tracas du quotidien.


    7. INT. NUIT DE LUNDI A MARDI. TENTE DES HAUSKNECHT.

    Un chien aboie.

    Monsieur Hausknecht :
    C’est pas possible, à qui il est ce chien ? Je peux te dire qu’ils vont m’entendre demain.

    Le chien hurle tel un loup.

    Madame Hausknecht :
    Chou, calme-toi, il ne doit pas faire exprès.
    Monsieur Hausknecht se retourne sur le ventre.

  • Je vous jure ça va être drôle à un moment

    4. INT. BUREAU ADMINISTRATIF.

    La secrétaire :
    Comment c’était aujourd’hui, il y a de beaux mâles ?

    La responsable :
    Je crois qu’on ne peut pas faire pire.

    La secrétaire :
    Ah, raconte ! raconte !…
    Monsieur Hausknecht arrive.

    M. Hausknecht :
    Alors mon nouveau numéro ? Le 25 à côté de la crèche ou peut-être le 69 en face des animateurs.

    La secrétaire :
    Le 69 ce n’est pas raisonnable , monsieur Hausknecht, vous oubliez votre femme.

    M. Hausknecht :
    Vos bons mots suffisent, mademoiselle !

    La responsable :
    Croyez-moi bien que j’en suis navrée pour vous mais vous resterez au 36. Bonne nuit monsieur Hausknecht et mes salutations à votre épouse.
    Elle le raccompagne à la porte en disant ces mots.



    5. EXT. 1°LUNDI. DEVANT LA TENTE DES LEGENDRE. BEAU TEMPS. 9H30.

    Richard sort de sa tente en caleçon. Il s’étire pour bien se réveiller. C’est alors qu’apparaît Marcel, essoufflé et en sueur (short, casquette, walkman). Il voit Richard et arrête son walkman. (lorsque la caméra suivait Marcel, on entendait la musique qu’il écoutait).


    Marcel :
    Belle journée à l’horizon, n’est-ce pas ? (il regarde le ciel).

    Richard : (il crie)
    T’es matinal ?

    Marcel :
    Oh, j’entretiens la forme.

    Richard : (continue à hurler)
    Eh bah moi, j’profite des vacances pour décompresser et pour me reposer avec ma femme. L’exercice c’est après le boulot les week-end.

    M. Hausknecht : (dans son lit avec sa femme)
    Moi aussi j’aimerais bien me reposer. (Enervé il met son oreiller sur la tête).

    Sa femme :
    Chou ne t’énerves pas (fort accent belge), il ne doit pas se rendre compte.

    Marcel : (il crie)
    Pourquoi tu hurles ?

    Richard : (qui crie toujours)
    A cause de toi et de tes fichus machins sur les oreilles.

    Monsieur Hausknecht s’étouffe avec son oreiller pour trouver le silence.

    Marcel : (voir s’il doit ou non crier)
    Ah ! c’est pas la peine de crier pour ça, j’entends parfaitement, j’l’ai arrêté quand j’t’ai vu.
    Bonjour France.

    France Legendre :
    Bonjour Marcel… Belle journée hein ?

    Marcel :
    Oui, elle se présente bien, c’est ce que je disais à votre mari.

    France : (elle s’adresse à son mari)
    Tu sais pas où est Antoine ?

    Richard :
    Dans son lit certainement, tu as vu l’heure ? y doit être crevé.

    France :
    Justement il n’y est pas.

    Marcel :
    Bon, bah moi j’vous quitte. Salut.


    Richard :
    Vas voir Arthur, il le sait peut-être, il est avec Camille derrière. (10 ans et demi, fille des amis des Legendre, mi-ange/mi-démon).

  • Après le générique

    2. 13H30. SUITE DE LA PREMIERE SCENE.

    Fin de l’étreinte amoureuse des deux jeunes (cri supposé de l’orgasme), dans le même temps, la vacancière termine son travail en frottant vigoureusement sa dernière assiette. Nous apercevons 4 tas de 20 assiettes blanches.
    FONDU

    3. EXT. POT D’ACCUEIL DES NOUVEAUX ARRIVANTS. 18H00.

    Richard Legendre : (verre de sangria à la main)
    Je vous sers un verre ?

    Marcel Poivey : (la soixantaine bien portante)
    Volontiers, n’ayez pas peur de mettre des fruits.

    Richard : (il tape sur l’épaule de Marcel)
    Dis-moi tu Marcel. On est en vacances, t’as-vu les petites pépettes ? Allez, tiens.

    Marcel :
    Merci. En parlant meufs, mon record c’est 5 en 15 jours, en 73. Et bien cette année, je sens que je vais exploser tous les compteurs.

    Richard : (époustouflé par le discours de Marcel)
    Eh mon Marcel faut faire gaffe, y’a un président qu’est mort comme ça.

    Marcel :
    T’en fais pas j’ai toujours sur moi mon cardio-fréquence-mètre depuis mon triple pontage coronarien. Grâce à ça maintenant je contrôle efficacement mon éjaculation, je sais qu’il faut que j’me calme à 170. J’ai abandonné la méthode de la compression chinoise. Un nouveau monde de sensation s’est présenté à moi depuis mon opération. Tu ne peux même pas t’imaginer la différence. Au fait tu sais combien il faut de « Belges » pour faire l’amour ?

    Richard :
    7 : 1 qui lit les instructions, 4 qui secouent le lit et 2 qui font l’amour.

    Marcel : (il rigole bêtement)
    Richard (il lui tape l’épaule, Richard en fait tomber son verre) on n’est plus en cours préparatoire. Il faut 6 « Belges » : un couché sur une fille, un pour tenir le bras le gauche, un pour tenir le bras droit, un pour tenir la jambe gauche, un pour tenir la jambe droite, et un pour lire le mode d’emploi : « vous entrez, vous sortez… vous recommencez si nécessaire… ! ».
    Richard en reste quoi, il est pétrifié tandis que Marcel n’en peut plus de rire et que France vient d’arriver.


    France Legendre :
    Alors tu es heureux ici mon Riri, ?!

    Marcel :
    Tu m’présentes pas à ta femme, Riri ?

    Responsable du camp : (une femme corse)
    Je ne pense pas avoir oublié quelque chose, si vous avez des questions n’hésitez-pas…

    Monsieur Hausknecht :
    C’est ma 26ème année dans ce camp et pour la 1ère fois ma femme et moi somme traités comme des nouveaux en nous mettant au fond du camp avec les familles nombreuses, si je suis indésirable vous pouvez me le dire !

    La responsable :
    Monsieur Hausknecht je vous ai déjà dit que nous discuterions de cela au bureau administratif. Pas d’autres questions ?

    Un vacancier lève la main :
    Si ! Est-ce qu’on peut faire golo-golo dans la case ? Eclats de rire autour de lui.

    Richard :
    Moi j’ai une vraie question, heu, je voudrais savoir s’il y a un horloger dans le coin.

    La responsable :
    Ah, justement ! Vous me faites penser que pour les demi-pensionnaires et les complets une cloche retentit à midi pour vous prévenir que vous pouvez aller chercher vos repas. Même système à 18h30. Merci et bon séjour à tous. (M. Hausknecht s’approche) Oui même à vous monsieur Hausknecht. (Richard arrive aussi).

    Richard :
    Vous savez madame, ma question était sérieuse, je désire offrir une montre à ma femme.

    La responsable :
    Une seconde monsieur Hausknecht, vous n’êtes pas seul dans ce village. J’étais en train de me demander où était la profondeur de votre question. Alors excusez-moi de ne pas l’avoir prise au sérieux. Vous pourrez trouver un horloger à… (elle est coupée nette par Richard).

    Richard :
    Ce que je veux c’est une montre sportive car ma femme est une très grande sportive et elle doit faire attention à son rythme cardiaque ; vous comprenez à 42 ans.

    La responsable :
    Oui, bien sûr que j’comprends, moi même j’en ai 45 alors vous pensez que si quelqu’un comprend votre effroi c’est bien moi.
    Richard semble ravi, il ne comprend pas l’ironie du discours.
    Le farniente il n’y a rien de plus terrible pour le cœur à votre âge. Sur ce, je vous souhaite de bonnes vacances. Monsieur Hausknecht veuillez me suivre.

    M. Hausknecht :
    A tout de même on ne m’a pas oublié !


    Richard : (en aparté)
    Chef, déridez-vous, c’est les vacances. Tenez est-ce que vous connaissez la différence entre une femme «Belge» et des « pantoufles » ?

    M. Hausknecht :
    Non, mais je suis impatient de la connaître.

    Richard :
    Aucune car on est bien dedans mais on ne sort pas avec.

    M. Hausknecht :
    Je pense que ma femme aura hâte de le savoir.

    Richard : (clin d’œil)
    Tant qu’elle n’est pas « Belge ».

  • Corsica le film de vos vacances

    ==> vous pouvez écrire la suite :D


    1. SCENE D’INTRODUCTION – PRESENTATION.

    Une famille décharge une voiture, il y a le père (Richard Legendre : 40-45 ans, +1m.80, forte corpulence avec apparition d’un petit ventre), la mère (France Legendre : 40-45 ans), l’aîné des fils qui cherche sa trousse de toilettes (Antoine : 19 ans, beau garçon, au moins 1m.75), le petit dernier (Arthur, 12 ans, chétif).

    Richard :
    Eh les enfants ! vous savez pourquoi les « Belges » attrapent si souvent des rhumes de cerveau ?

    Les deux enfants en chœur :
    Oui ! parce que les microbes s’attaquent généralement à la partie la plus faible de l’individu.

    Antoine :
    M’man, j’vais prendre une douche !

    Le soleil brille sur le camping, la caméra suit Antoine de dos lorsque celui-ci pénètre dans la baraque des douches. Il ouvre la première porte à sa portée, gros plan sur ses yeux qui manifestent une étrange expression. Il voit une blonde de dos pratiquant l’onanisme (on devine par intuition).

    Antoine :
    Mademoiselle, (il bafouille), je suis désolé, je…
    La caméra fait un mouvement de 180° comme « la blonde » qui se retourne, et de nouveau on voit la fille de dos et le visage d’Antoine mêlant joie et confusion de se retrouver en pareille posture.

    La blonde :
    Ne sois-pas désolé. Allez viens on va un peu s’amuser tous les deux.

    Antoine :
    Heureusement que j’ai toujours une capote dans ma trousse.

    La blonde :
    T’en fais-pas, je suis vierge.

    Antoine :
    Ca tombe bien ! moi aussi. Je suis du 28 (août) et toi ?

    La blonde :
    Cause pas tant…

    Un vacancier, fredonnant, arrive avec un poste de radio, il prend la douche d’à côté (notre champ de vision s’élève et nous apercevons le vacancier qui allume son poste ainsi que le nouveau couple. Derrière le mur des douches se trouve les lavabos à vaisselle. Une femme essuie sa vaisselle et à chaque coup de torchon nous entendons des gémissements. Pour savopir d’où cela provient, elle joue avec son torchon, elle essuie une fois en avant (gémissement), une fois en arrière (soupir), elle s’arrête et reprend…

    LE GENERIQUE DEBUTE / le son de la radio se fait plus imposant et en arrière plan la vacancière continue à essuyer sa vaisselle. [Beach Boys : Good Vibrations].

  • Mon périple en carosse

    Mél de mon chef vers ma chef que j'ai réceptionné par erreur : (les deux sont mariés avec des enfants)

    Ma chère Comtesse,

    Votre mot m'a touché. Je vous en remercie bien vivement.

    Mon itinéraire est le suivant :

    N..., N..., C..., C/sur/S..., C... où mes malles VUITON seront livrées.

    Demain, je reprendrai mon carosse pour C.F..., en passant par M... et R...

    Le retour se fera avec un arrêt à S... et M-S...

    Mes enfants mènent leur vie de leur côté.

    COMTE DE MALLELOY

  • C'est week-end c'est rigolade (ou sexe)

    8. EXT. MARDI. UN VILLAGE CORSE PRES DU CAMP. VOITURE DE M.LEGENDRE. 10H.

    La montre de la voiture indique 10h25. On retrouve Richard et Arthur à l’avant.

    Richard :
    Il va encore faire chaud aujourd’hui. (Il souffle. La voiture avance peu, il y a un bouchon. Arthur joue avec l’autoradio, Richard tapote le volant)
    Tiens, j’en ai une, tu n’la connais pas celle ci. Y’a un couple « Belge » qui se promène en voiture. Soudain dans une énorme descente, la femme qui conduit s’aperçoit qu’il n’y a plus de freins. La voiture prend de plus en plus de vitesse, et la femme commence à paniquer. Son mari la rassure en lui disant : « Ne t’affole pas pour rien je connais la route, il y a un stop en bas ! » Caméra sur Arthur, impassible qui continue à jouer avec l’autoradio.

    Quelques minutes plus tard : Richard aperçoit trois vieux papys, il prête attention à leur discussion [fortement inspirée de textes de Richard GOTAINER].

    Papy #2 :
    Même les corbeaux volent à l’envers pour ne pas voir la misère et ta sœur elle volait à l’endroit. (pause)

    Papy #3 :
    Les oiseaux ça doit planer droit c’est marqué dans le dictionnaire.

    Papy #1 : (amer)
    Il n’y a point d’amour qui dure, ça vous met le cœur en calanche, l’amour c’est pas toujours dimanche.

    Papy #3 :
    T’as donc pas connu la Lulu, tu vois toujours tout en austère.

    Papy #2 :
    L’amour c’est un peu la galère mais il y fait bon ramer, l’amour c’est juste un poil amer, c’est du bonbon acidulé.

    Papy #1 :
    La vie c’est pas de la confiture, c’est dure des fois, j’en mangerais mon galure.

    Papy #2 :
    Tu dors comme tu fais ta litière, plutôt que boulotter ta visière, bah, t’as qu’à manger du camembert.

    Papy #3 :
    C’est pas que j’m’ennuie mais j’me fais chier.

    Papy #1 :
    Vous m’gonflez m’en vas rentrer pour souper.

    Les pays #1 et #3 se lèvent et partent. Coup de klaxon, Richard se retourne et voit un routier en colère.



    Le routier :
    Alors espèce de patate pourrite tu la bouges ta poubelle de merde.

    Richard :
    Non mais regarde moi ce trou du cul !

    Derrière le camion nouveau coup de klaxon. Le routier descend de son camion.
    Le papy #2 rappelle pe papy #3.

    Papy #2 :
    Eh, le Dédé, va y avoir du sport !

    Le touriste :
    Qu’est-ce qui branle avec son bahut ?

    Le routier : (il s’adresse au touriste et à Richard)
    Mais je travaille bande de fainéants. Merde à ceux qui ne sont pas contents !

    Les deux papys regardent attentivement la scène en suivant du regard celui qui parle (comme on regarde une balle de tennis).

    Le touriste : (dans sa voiture)
    Va te faire empataouder, pousse tes miches espèce de P.D. !

    Le routier :
    Tu sais c’que j’lui fais à ton « touyo » d’échappement, à ton « touyo » d’échappement, tu sais c’que j’lui fais à ton « touyo » d’échappement ?

    Le touriste : (petitement)
    Non…

    Le routier :
    La même chose que je vais faire avec ta cervelle c’est-à-dire l’écrabouiller.

    Le touriste ferme sa vitre et part en quatrième vitesse.
    Le routier s’approche de Richard qui est descendu de sa voiture.
    Le routier :
    C’est moi l’trou du cul ?

    Le Dédé :
    De visu ça doit être vous.

    Le routier :
    Alors c’est moi ?!…

    Richard :
    Eh ! l’autre où il a eu son permis, eh ! j’le crois pas, eh ! le self-contrôle ça te parle ?

    Le routier : (sérieusement)
    Non.

    Le Dédé :
    Vous allez vous faire décalquer.

    Richard :
    Les histoires « Belges » ?

    Arthur :
    Adieu Papa. (Il fait un signe de croix)

    Richard :
    Il y a deux vielles filles « Belges » qui vont acheter une voiture d’occasion. Les deux papys se rapprochent pour mieux entendre. Elles trouvent une bonne affaire, elles paient et s’en vont s’asseoir dedans. Au bout de 20 minutes le vendeur voit les deux vieilles filles encore assises dans la voiture qui n’a pas bougé.
    « -Mesdemoiselles, est-ce que vous regrettez votre achat ?
    -Oh non, non !
    -Alors pourquoi ne partez vous-pas ?$
    -C’est parce que qu’on a entendu dire que lorsqu’on achète une voiture d’occasion on se fait toujours « baiser ». Alors on attend ! »
    Eclats de rire.

    Le Dédé :
    C’est pas comme avec la Lulu.

    Arthur : (dans la voiture)
    Ouf…