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Après le générique

2. 13H30. SUITE DE LA PREMIERE SCENE.

Fin de l’étreinte amoureuse des deux jeunes (cri supposé de l’orgasme), dans le même temps, la vacancière termine son travail en frottant vigoureusement sa dernière assiette. Nous apercevons 4 tas de 20 assiettes blanches.
FONDU

3. EXT. POT D’ACCUEIL DES NOUVEAUX ARRIVANTS. 18H00.

Richard Legendre : (verre de sangria à la main)
Je vous sers un verre ?

Marcel Poivey : (la soixantaine bien portante)
Volontiers, n’ayez pas peur de mettre des fruits.

Richard : (il tape sur l’épaule de Marcel)
Dis-moi tu Marcel. On est en vacances, t’as-vu les petites pépettes ? Allez, tiens.

Marcel :
Merci. En parlant meufs, mon record c’est 5 en 15 jours, en 73. Et bien cette année, je sens que je vais exploser tous les compteurs.

Richard : (époustouflé par le discours de Marcel)
Eh mon Marcel faut faire gaffe, y’a un président qu’est mort comme ça.

Marcel :
T’en fais pas j’ai toujours sur moi mon cardio-fréquence-mètre depuis mon triple pontage coronarien. Grâce à ça maintenant je contrôle efficacement mon éjaculation, je sais qu’il faut que j’me calme à 170. J’ai abandonné la méthode de la compression chinoise. Un nouveau monde de sensation s’est présenté à moi depuis mon opération. Tu ne peux même pas t’imaginer la différence. Au fait tu sais combien il faut de « Belges » pour faire l’amour ?

Richard :
7 : 1 qui lit les instructions, 4 qui secouent le lit et 2 qui font l’amour.

Marcel : (il rigole bêtement)
Richard (il lui tape l’épaule, Richard en fait tomber son verre) on n’est plus en cours préparatoire. Il faut 6 « Belges » : un couché sur une fille, un pour tenir le bras le gauche, un pour tenir le bras droit, un pour tenir la jambe gauche, un pour tenir la jambe droite, et un pour lire le mode d’emploi : « vous entrez, vous sortez… vous recommencez si nécessaire… ! ».
Richard en reste quoi, il est pétrifié tandis que Marcel n’en peut plus de rire et que France vient d’arriver.


France Legendre :
Alors tu es heureux ici mon Riri, ?!

Marcel :
Tu m’présentes pas à ta femme, Riri ?

Responsable du camp : (une femme corse)
Je ne pense pas avoir oublié quelque chose, si vous avez des questions n’hésitez-pas…

Monsieur Hausknecht :
C’est ma 26ème année dans ce camp et pour la 1ère fois ma femme et moi somme traités comme des nouveaux en nous mettant au fond du camp avec les familles nombreuses, si je suis indésirable vous pouvez me le dire !

La responsable :
Monsieur Hausknecht je vous ai déjà dit que nous discuterions de cela au bureau administratif. Pas d’autres questions ?

Un vacancier lève la main :
Si ! Est-ce qu’on peut faire golo-golo dans la case ? Eclats de rire autour de lui.

Richard :
Moi j’ai une vraie question, heu, je voudrais savoir s’il y a un horloger dans le coin.

La responsable :
Ah, justement ! Vous me faites penser que pour les demi-pensionnaires et les complets une cloche retentit à midi pour vous prévenir que vous pouvez aller chercher vos repas. Même système à 18h30. Merci et bon séjour à tous. (M. Hausknecht s’approche) Oui même à vous monsieur Hausknecht. (Richard arrive aussi).

Richard :
Vous savez madame, ma question était sérieuse, je désire offrir une montre à ma femme.

La responsable :
Une seconde monsieur Hausknecht, vous n’êtes pas seul dans ce village. J’étais en train de me demander où était la profondeur de votre question. Alors excusez-moi de ne pas l’avoir prise au sérieux. Vous pourrez trouver un horloger à… (elle est coupée nette par Richard).

Richard :
Ce que je veux c’est une montre sportive car ma femme est une très grande sportive et elle doit faire attention à son rythme cardiaque ; vous comprenez à 42 ans.

La responsable :
Oui, bien sûr que j’comprends, moi même j’en ai 45 alors vous pensez que si quelqu’un comprend votre effroi c’est bien moi.
Richard semble ravi, il ne comprend pas l’ironie du discours.
Le farniente il n’y a rien de plus terrible pour le cœur à votre âge. Sur ce, je vous souhaite de bonnes vacances. Monsieur Hausknecht veuillez me suivre.

M. Hausknecht :
A tout de même on ne m’a pas oublié !


Richard : (en aparté)
Chef, déridez-vous, c’est les vacances. Tenez est-ce que vous connaissez la différence entre une femme «Belge» et des « pantoufles » ?

M. Hausknecht :
Non, mais je suis impatient de la connaître.

Richard :
Aucune car on est bien dedans mais on ne sort pas avec.

M. Hausknecht :
Je pense que ma femme aura hâte de le savoir.

Richard : (clin d’œil)
Tant qu’elle n’est pas « Belge ».

Commentaires

  • Tu es au courant qu'avant de se faire une opinion il faut lire la suite?

  • j'ai pas lu ton truc mais vue d'ici... y'a rien de pire dans un scénario que de faire bouger ses personnages autour d'un question réponse. C le baba de l'écriture.
    Ca m'étonne d'ailleurs que tu pratiques ça.. en général pourtant dans la vrai vie tu évites... adieu petit scarabé c'était mes denières pensées sur toi.

  • S'il y avait des recettes "Bonne Maman" on n'aurait jamais mis un centime pour produire Star Wars.

  • Mais qu'avons-nous donc pour ne pas qu'on veuille sortir avec nous??? Cette question me turlupine...

  • ça fait penser aux Bidochons...

  • merci d'avoir saisi la chose, c'est un peu ce que j'ai voulu même si je me suis plus inspiré d'un autre sympathique "beauf" pour le personnage de Richard. A suivre...

  • Tu veux dire.... tu veux dire... que tu connais mon beau-frère ?????????????????????

  • J'ai failli acheter du papier à lettres Pucca pour toi :-)

  • fallait pas hésiter :o)

  • lol, bon, j'y retournerai peut-être ;-)

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