Il était grand et parfois beau, d'une beauté qui donnait confiance. Sans partager avec mon père cette aversion pour la laideur qui nous faisait souvent fréquenter des gens stupides, j'éprouvais en face des gens dénués de tout charme physique une sorte de gêne, d'absence; leur résignation à ne pas plaire me semblait une infirmité indécente. Car, que cherchions-nous, sinon plaire? Je ne sais pas encore aujourd'hui si ce goût de conquête cache une surabondance de vitalité, un goût d'emprise ou le besoin furtif, inavoué, d'être rassuré sur soi-même, soutenu.
Commentaires
c'est qui qui parle là ?
C'est Cécile
cécile de france ou de navarre ?
Là, c'est Alice qui parle et je voulais vraiment lui rendre hommage parce que son poème je le trouve génial. J'ai rarement lu quelque chose d'aussi fort.
Ce poème il fallait qu'il soit chez toi zef...
Petit ange...
Tes yeux pleurs du sang , ta bouche crache la lave de ta haine et ton corps entier se vide telle une éponge dans un four crématoire .
Agonie à la vie , agonie à une mort . Tu aimerais que tes os transpercent ta chair de cri et de hurlement mais en vain … tu n’est déjà plus que l’ombre de tes plumes mon petit ange , mon cher petit ange…
Ferme tes paupières de verre et ouvre tes mains en sang
Redescends avec les tréfonds de ta haine pour te faire saigner les pieds sur les éclats de verre que l’on t’a laissé
Va hurler , va cracher sur le passé
Oublie les mutilations de ton rêve et viens apprendre à conjuguer aux 3 temps
Chaise de fleurs morte , l’absent , l’introuvable , je te tuerais . Tes épines se sont frottées sur ma chair d’enfant à jamais et jamais tes roses n’ont bourgeonnée dans
mon corps de femme… Jamais même tu n’ as déposé un pétale au creux de mes mains . Et maintenant je peux voir le creux de cette figuration .
Pantin en cristal , je me laisse mouvoir sur la scène qui, baïonnette au canon m’effleure sans jamais brisé le cristal … si noble , ce cristal….
Pantin, réveil toi et cri à l’inconnu reconnu l’absence de sa présence depuis si longtemps, depuis trop longtemps.
Mon sang se décomposent à l’intérieur même de ce pantin en mouvement et l’
Odeur de ce dépérissement transpirent par mes pores dilatés par l’ardeur de ma souffrance .
Petit ange moues toi dans le venin de la réalité et oublies le silence du rêvé car absente tu n’y arrives pas… lâcheté d’ange, va! C’est bien toi le plus malheureux de tous… eh oui…!!!
C’est une impression de rien dans un monde de tout
Un sans cesse échappatoire au bonheur
En toujours l’effleurant
Sans jamais l’atteindre
Une façon de dire peut être sans dire non pour ne jamais dire oui
Un mouvement de va et viens
Dont la frontière n’est qu’un fil aiguisé et acéré qui coupe et mutile
Mutilation du corps mutilation du cœur
Mon ventre ulcéré par mon malheur cri à la douleur de mon ame
Le mal de ce vide dans cette matérialité trop pleine
Je suis esclave de cette autodestruction
Ma dépendance est celle qui tue mais ne me tue pas, moi
Pourquoi?
Toujours en vie mais jamais vivante
À quoi me sert ce corps
Ce matériel du bonheur
Si ce n’est pour exécuter la douleur de cette existence fade et insipide
Goût mort de vivre j’essaye de te trouver dans le plaisir de mes bourrasques mais jamais je ne t’y trouve
Tu te caches et je te cherches sans cesse
C’est la peur parait il déchouer qui provoque l’échec
Mais moi j’ai si peur de tout
Peur d’exister comme de ne pas exister car emprisonnée je ne suis plus que le sujet de ce « lui »
L’objet , la substance matérielle de l’expression maladive
La conséquence d’une terreur inexplicable
celle d’avancer et de ne pas être à la hauteur d’un espoir celle d’ETRE
Je suis découragée par le moindre effort au bonheur
L’échec a fait de moi une ressource inépuisable d’incertitude et de tourments
Je vois le monde évolué telle une caméra qui décrypte un monde ou le bonheur se cherche, s’invente et se crée
Telle une matière en stand by dans un esprit en marche rapide
Je constate les scenarii possibles de la vie mais jamais je n’en suis l’acteur
Je suis les ordres de ce metteur en scène totalitaire
Voyage dans un monde inventé
Une épaisse couche de malheur s’est collé à ma peau
Je frappe mes cuisses de pleurs pour qu’elle s’en aille
Mais jamais elle ne fonds sous le poids de ma souffrance
Quand va t’elle céder?
Faut il attendre encore longtemps?
Petit ange aux milles et unes ailes
Qui chacune battent en éclat pour voyager le plus loin possible
Tes ailes agitées par le tourment de la vie, battent et battent ,si fort, si fort
Que l’une après l’autre elles se brisent et tes espoirs s’effondrent de jour en jour
Ne te rends pas malade
Plus forte de ton poids tu avances dans la vie
Les yeux baissés, le ventre rebondi
Tu respires péniblement l’air de l’horreur
Goutte d’espoir dans un océan de souffrance
Goutte de vie dans un océan de souffrance
Tu pleures de souffrance par ton tube digestif
Tu cris la douleur de ton existence dans ce mutisme ingèré non géré
Honte de ce corps mutilé
Honte de cette vie
Honte de vivre
…
Jusqu’à quand continuer dans ce cercle de destruction
Quand s’envoler
Vers ou ?
La mort ou la vie?
Faut il continuer à cracher le feu de ma culpabilité
Tu as rêve d’être un autre
Tu as rêve d’oublier la matérialité autrement
Une barrette de shit planté dans le cou
Comme une banderille
Et de l’orifice ainsi formé tu pouvais enfin t’égosiller.
Et atteindre les sommets d’une finalité peu courageuse.
Tu laisses autour de toi ce monde de fourmi s’activer comme des usines
Mais que cherchent ils?
Que produisent ils sinon le bilan d’un « ça » incompréhensible?
Y a t-il un but a attendre la mort sinon celui de l’attendre?
Petit ange a voyagé pour cherché un sens a cette machine du bonheur
En vain
Petit ange a trouvé un profond vide
----alice----
Alice vraiment continue. Y'a un truc trop vrai dans ce que tu écris. "La barette de shit planté dans le cou"... J'adore ! Je t'embrasse vraiment de tout mon coeur. Je te soutiens et je te suis. Et je te remercie de nous avoir offert un poème de cette envergure. Sincérement.
merci pour se moment qui marquera la vie de mon blog.
Dsi donc zef, je me trompe où tu fhe plain de fote d'orthographe en ce moment ? Une dépression qui couve ? Un chagrin d'humour ?
honte, cette faute est impardonnable mais ma tête est toute tournée vers P6.
P6 c'est moi imbécile !
C'est pas moi qui l'ai dit.
Raaaaa... Tu m'as bien eu ! A moins que ce ne soit moi qui ne me soit eu ?(avec s ou t le soi ?). T'ain c'est contagieux ta maladie d'annalphabète !
Je ne peux même pas compter tes fautes de conjugaison, alors reste sur tes gardes joli minois.
Oui, mais moi je parle quatre langues monsieur ! Et comme en plus, j'écris plus vite que mon ombre, je laisse aux autres le plaisir de ramasser mes fautes. Parce que ça paraît pas mais, j'ai autre chose à foutre... Vous vous rendez pas compte du boulot que ça fait d'animer un tant soit peu vos blog !
C'est méchant ça (mais c'est très gentil aussi surtout ton dialogue virtuel sur la constitution).
ahh donc... Tu peux lire les adresses des gens qui postent sur ce blog alors ? Parce que franchement là, y'avait aucun moyen pour toi de me reconnaitre...
J'ai pas bcp d'amis aussi intelligents et capables que toi, donc j'ai vite compris qui était qui.
Quel failloteur... Qu'est ce que tu veux ?
une petite mèche de tes cheveux.
Ouais... Ouais... Vas plutôt lire ce que je viens de poster chez lila... Tu vas être calmé. Parce qu'en plus c'est vrai...
tu es en bas-débit pour être autant en retard?
Non, mais je suis sur cinq blog en même temps...
Bon je vais me coucher, mon copain croit que je le trompe sur internet. Je l'entends à la toux qu'il vient de lâcher du fond du lit. Ciao !
Pour la mèche de cheveux, y'a pas de problème. En ce moment, je suis en chimio. Tu veux une mèche ou un peu plus ?
(Quel horreur de dégueulasse fille je suis)