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  • Les plus grandes étoiles all of time

    J'zi horreur des classements, c'est forcément très subjectif et je ne suis jamais d'accord avec et en plus les classements c'est comme la saucisse ça évoule, ce qui est vrai un jour ne l'est plus le lendemain. Pourtant je ne peux m'empêcher de les compulser dans les magazines. Lors de mon dernier séjour américain je suis tombé sur un célèbre magazine américian qui présentait son classement à lui.



    1. Cary GRANT
    2. Marilyn MONROE
    3. Tom CRUISE
    4. John WAYNE
    5. Ingrid BERGMAN

    6. Paul NEWMAN
    7. Julia ROBERTS
    8. Greta GARBO
    9. James STEWART
    10Henry FONDA

    Tom et Julia seront-ils encore aussi bien classés dans 10 ans, si j'avais le pouvoir j'interdirais de mettre dans les classements les contemporains, il faut laisser à l'histoire le temps de juger. Tom Cruise vaut-il plus qu'Errol Flynn à sa grande époque? Sinon rien à redire sur ce TOP si ce n'est la place de John Wayne qui est un pur produit américain, ses films ont beaucoup vieilli.
    Enfin il est à noter que les acteurs muets ont été mis volontairement Hors Catégorie de même que Charlie Chaplin.

  • CHAPITRE PREMIER

    Il était grand et parfois beau, d'une beauté qui donnait confiance. Sans partager avec mon père cette aversion pour la laideur qui nous faisait souvent fréquenter des gens stupides, j'éprouvais en face des gens dénués de tout charme physique une sorte de gêne, d'absence; leur résignation à ne pas plaire me semblait une infirmité indécente. Car, que cherchions-nous, sinon plaire? Je ne sais pas encore aujourd'hui si ce goût de conquête cache une surabondance de vitalité, un goût d'emprise ou le besoin furtif, inavoué, d'être rassuré sur soi-même, soutenu.

  • Qui écoute quoi?

    Nos amis belges non pas la télé (cf plus bas bas) mais ils ont la radio, en même temps on s'en fout.

    Les parisiens écoutent
    14.0 RTL
    13.1 FRANCE INFO
    10.6 EUROPE 1

    10.1 FRANCE INTER
    .9.9 SKYROCK
    .8.0 NRJ
    .6.2 NOSTALGIE
    .6.0 CHERIE FM
    .5.7 ADO FM
    .5.4 FUN RADIO
    .4.8 RFM

    Les Français
    On constatera les différences, notamment NRJ et Europe2 bien mieux classés au niveau national.
    12.5 NRJ
    12.1 RTL
    10.2 FRANCE INTER

    .9.6 FRANCE INFO
    .9.2 EUROPE 1
    .8.1 SKYROCK
    .8.0 NOSTALGIE
    .6.6 FUN RADIO
    .6.0 CHERIE FM
    .5.8 EUROPE 2
    .5.0 RFM

  • Oui-oui

    à la Constitution. J'avoue la faiblesse de mon argumentaire qui va suivre mais en même temps il est tellement évident qu'il se passe de toute objection :
    si le non l'emporte, le traité de Nice plus que bancal va continuer à s'appliquer et l'Europe à 25 va être complètement bloquée à cause du système de vote à la Commission.
    Et surtout pensez-vous sérieusement qu'une nouvelle Constitution trouverait un compromis mettant d'accord à la fois les nons souverainistes (de De Villiers) et les nons des cocos nains de jardins? Hein franchement vous le croyez ça? Et surtout surtout si une nouvelle Constitution voit le jour qui vous dit que les autres Etats qui sont d'accord avec l'actuelle approuveraient la nouvelle? Donc en gros très gros, on va se retrouver avec le Traité de Nice pendant des lustres (1 lustre = 5 ans, un peu de culture n'a jamais tué personne).

  • Qui regarde quoi entre le 4 et le 10 avril 2005


    Chez nos amis les allemands
    8,5 millions de télespectateurs pour Chelsea-Bayern de Muncih (football)

    Chez nos amis les italiens
    10 millions pour le football (milan-inter) et même résultat pour les obséques du Pape (66,7% -ouf pour 0,1% on a eu chaud- des télespectateurs qui regardaient la télé étaient branchés sur les funérailles, en France nous étions 55%)

    Chez nos amis espagnols
    Bizarement point de Pape mais des séries pour le moment inconnus chez nous (elles sont 100% made in espana)

    Chez nos amis américains
    ils ont été 25 millions à se passionner pour un épisode de la saison 1 de Desperate Housewives (prochainement sur Canal+) et même score pour la nouvelle saison de la Nouvelle Star (=American Idol)

    Chez nos amis les belges
    on n'a pas encore la télé.

    Et pendant ce temps, 10 millions de bons pèlerins regardent Julie De Lascaux et seulement 700 000 pour le chef-d'oeuvre du néo-réalisme italien qu'est le Voleur de Bicyclette (Ladri di biciclette). Film qui traite de la solitude (double) celle du pauvre et celle du malchanceux, sûrement un des plus beaux films du XX° siècle.

  • И здравствуй грусть

    Прощай же грусть
    И здравствуй грусть
    Ты вписана в квадраты потолка
    Ты вписана в глаза которые люблю
    Ты еще не совсем беда
    Ведь даже на этих бледных губах
    Тебя выдает улыбка
    Так здравствуй грусть
    Любовь любимых тел
    Могущество любви
    Чья нежность возникает
    Как бестелесное чудовище
    С отринутою головой
    Прекрасноликой грусти.

    Поль Элюар.

  • Sophie et les autres...

    Jeudi 21 avril j'ai pu monter les marches du palais des festivals de Cannes en compagnie de l'équipe du film d'"Anthony Zimmer" avec le tapis rouge de rigueur et des policiers en uniforme au garde à vous. Seul 1800 Cannois étaient conviés à cette avant-première (une partie du film fut tournée au Carlton de Cannes), comme j'ai le bras long (à moins que ce soit ma petite taille qui m'ait permis de me faufiller en loucedé entre les agents de sécurité pas cool?) j'ai pu participer à cette joyeuse sauterie. Jusqu'à aujourd'hui Sophie Marceau ne me faisait ni chaud ni froid, je ne comprenais pas l'engouement pour cette boumeuse plutôt ordinaire mais là le choc, à 38 ans et à 2 mètres de moi elle est vraiment toute mimie, à croquer et Yvan Attal à côté ne faisait pas le poids (en plus il est encore plus petit que Calogéro, il est petit petit petit comme c'est pas permis) même si l'épouse de ce dernier est loin de me laisser indifférent voire tout le contraire. Oh Charlotte... Là je m'égarre. Sophie est très belle, le film, un thriller d'1h30 générique inclus, simple mais efficace (invraisemblable au possible mais auncun temps mort) et le réalisateur un inconnu prometteur.

  • Mon enfance - ma bataille

    Une fabuleuse histoire de cinéma. Qui raconte une fabuleuse histoire tout court. Des héros de légende devenus, à leur tour, partie prenante de la légende du XX° siècle et su XXI° siècle. Quelque chose d'unique qui relie la mythologie du septième art aux mythes anthiques et éternels... Le 18 mai il aura depuis quelques jours 61 ans. Rarement artiste aura été aussi entreprenant. Rarement homme seul aura été aussi puissant. Rarement homme de cinéma aura été aussi multiple. Scénariste, monteur, réalisateur, producteur, chercheur, technicien, concepteur, capitaine d'industrie, architecte, bâtisseur, homme d'affaires, prophète... George Lucas est tout cela à la fois. Et bien plus encore. Il symbolise le cinéma américain dans toute sa force (de frappe et de séduction), dans toute sa puissance quasi impérialiste, prête à tout balayer sur son passage; et pourtant, c'est un outsider, un indépendant, un renégat d'Hollywood, qu'il ne cesse de défier depuis son SkyWalker Ranch. Il incarne plus que tout autre le cinéma commercial, et pourtant son discours -et son oeuvre- relève à la fois du cinéaste expérimental défiant les règles, de l'universitaire passionné de mythologie, et de l'inventeur visionnaire développant les technologies les plus sophistiquées. Il occupe une place totalement à part et cependant centrale dans le système américain. Voilà un de mes modèles : aucun compromis, être entièrement libre pour réaliser l'oeuvre d'une seule vie.

  • Profession de foi

    «Je vous aime…» «Nous aussi.» Il n’y a pas d’autre explication à l’hommage rendu vendredi 8 avril place Saint-Pierre à Jean-Paul II que cet échange affectueux entre un homme et des millions d’autres. Il leur a dit, toute sa vie, qu’il les aimait, et eux ont fait le voyage à Rome pour lui témoigner, en retour, une dernière fois, leur amour. C’est beau et simple. Mais dans la société d’aujourd’hui, on a du mal à comprendre et à admettre que la vie est, parfois, animée par des choses belles et simples. Celles-ci sont suspectées et moquées. Quand elles ne sont pas salies par des accusations, des injures ou des polémiques déplacées. La beauté et la simplicité sont mal vues en ce bas monde par tous ceux – hélas nombreux, du moins en France, ce qui explique peut-être pourquoi notre pays n’est pas très en forme – qui pensent que rien n’est jamais spontané et naturel, que tout n’est que manigances et mensonges ; que les pèlerins de Rome sont des fanatiques qui enterraient une idole ; que le Pape n’était qu’un vieillard conservateur ; que la religion est toujours l’opium du peuple ; que la République a donc eu tort d’abaisser ses drapeaux tricolores et sa garde laïque. Ceux-là, qui pensent cela, sont à plaindre.
    Parler d’amour pour expliquer un événement aussi considérable et mystérieux que cette émotion collective qui a accompagné la mort de Jean-Paul II est, de nos jours, un risque à courir. On peut se voir reprocher, par la cohorte des docteurs en intelligence, de manquer d’esprit d’analyse, d’esprit tout court, et de sombrer dans la mièvrerie. La terreur intellectuelle fonctionne sur cette menace qui tente – et souvent réussit – de tuer l’émotion, de freiner les élans, de taire les applaudissements. Au nom de la raison et du raisonnable, il ne faudrait jamais se laisser aller à dire et à écrire que l’amour est le vrai ressort, beau et simple, de la vie. Le dire et l’écrire serait une faute dans la grammaire de l’intelligence qui sanctionne, par un zéro pointé, les mauvais élèves épris de valeurs humaines et sentimentales. Il y a des bonnets d’âne qui valent des couronnes.
    L’amour, donc. Comme seule explication raisonnée qui surpasse tous les raisonnements. Jean-Paul II, malgré ses discours et ses prises de position qui pouvaient être jugées trop conservatrices, est salué avec ferveur – et non idolâtrie –, notamment par les plus jeunes, parce qu’il a placé au centre de tout le respect de l’être humain au moment où le mépris et l’indifférence triomphent. Il n’y a pas contradiction entre le conservatisme, présenté de manière caricaturale, de ce Pape et l’unanimité de l’hommage qui lui est rendu, mais distinction entre sa parole d’homme d’une Eglise et la portée universelle de son message, qui passe par-dessus les clochers, les minarets, les coupoles de palais et les frontières des Etats.
    Les millions de fidèles, les autres millions de non-croyants ou de croyants en d’autres religions, ces dizaines de millions d’hommes et de femmes se sont inclinés, vendredi, à Rome, en Pologne et partout dans le monde, devant la mémoire d’un grand personnage qui a combattu les inégalités, les injustices, le communisme et le capitalisme, les guerres, toutes les guerres, militaires et économiques. Jean-Paul II incarnait l’amour pour les autres. Comprendre cela, c’est réduire à la mesquinerie les débats sur l’opportunité de mettre les drapeaux français en berne.
    Ce Pape méritait d’être salué drapeaux et chapeaux bas comme l’ont fait les chefs d’Etat et les rois qui se tenaient au coude à coude sur la place Saint-Pierre autour de son cercueil, l’Américain, l’Iranien, l’Israélien, le Syrien, le Français, tous mêlés au hasard de l’alphabet par la grâce d’un homme de paix.
    Sans doute, bien sûr, ces hauts dignitaires de régimes et de religions divers ont-ils vu, pour certains, un intérêt personnel, diplomatique ou électoral à figurer là, dans ce prestigieux parterre. Mais jamais, dans l’Histoire, il n’y eut en même temps, au même endroit, dans le même recueillement, autant de chefs d’Etat et de têtes couronnées ou voilées réunies dans une attitude de prière, sincère ou feinte.
    Par sa vie et à sa mort, Jean-Paul II a accompli, le temps d’une grand-messe, ce miracle d’œcuménisme religieux et laïque retransmis sur tous les écrans et vécu dans les cœurs, là où il a laissé beaucoup d’amour. Peu importe si le dire ou l’écrire est moqué par ceux qui s’acharnent à vouloir détruire les choses belles et simples. Il est honorable de se faire traiter de pauvre d’esprit par des esprits pauvres.

    Alain Genestar