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le°zef°o°show (Jean Moulin fut, lui aussi, victime de la barbie nazie) - Page 11

  • Il ouvre le bal

    Laurent Fabius:

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    il est persuadé d'être un jour élu à la Présidence de la République française alors que les Français lui manifestent une totale indiffrence quand ce n'est pas du mépris. Pathétique.

  • Ils ont tué Kennedy

    http://www.coucoucircus.org/da/generique.php?id=423

    Ce qu'on préfère à l'école
    Oui ?
    C'est les vacances
    Mais ?
    Ce dont on raffole
    C'est les vacances

    Ah non !
    Après les heures de colle
    Vive les vacances

    Mais c'est pas sérieux !
    Ce qu'on préfère à l'école
    C'est les vacances

  • Je suis amoureux je n'ai donc plus d'inspiration alors un peu de culture.

    "One, two, three o'clock, four o'clock, rock". L'hymne incontournable des surprises-parties et des rallyes d'antan, l'ouverture obligée du quart d'heure rock pendant les mariages. Rock Around the Clock, donc. Pour que le rock'n'roll passe de la curiosité musicale au phénomène de société, il fallut, en 1955, ces 2 minutes et 8 secondes frénétiques dues à Bill Haley & The Comets.
    Il fallut surtout que cette jeune musique, encore artisanale, pactise avec une industrie, le cinéma d'Hollywood, en rencontrant une réalité sociale. Rock Around the Clock, enregistrée en 1954, doit son succès au film The Blackboard Jungle, de Richard Brooks, sorti un an après. Son titre français, Graine de violence, s'il s'octroie toutes les libertés de l'époque dans la traduction (littéralement Blackboard Jungle, c'est la "jungle du tableau noir"), restitue pourtant fidèlement le sujet du film, la délinquance juvénile sous la présidence d'Eisenhower. La même année 1955 que La Fureur de vivre (avec James Dean) et, peu après, L'Equipée sauvage (avec Marlon Brando).

    Pour beaucoup, la fortune de Bill Haley et ses "Comètes" (apprécier le jeu de mots à la mawie) reste un mystère. Lorsqu'il enregistre Rock Around the Clock, à l'âge de 29 ans, le chanteur, né le 6 juillet 1925 à Highland Park (Michigan), ressemble plus à un placide père de famille qu'à un adolescent rebelle. Coluche avait même un jour méchamment moqué la parenté physique d'Haley avec le Jean-Marie Le Pen des années 1970, le bandeau en moins. Quant à son magnétisme sexuel, n'en parlons pas. Pour que le rock sème la panique sur ce terrain-là, il faudra attendre qu'Elvis Presley se déhanche.
    A l'origine, Bill Haley est un "cow-boy chantant" de western swing, soit la musique country telle qu'on la pratique au Texas, et sa forme la plus proche du futur rock'n'roll. Son groupe s'appelle alors The Saddlemen ("les hommes en selle").

    Si l'aura de Bill Haley n'égale pas celle d'Elvis Presley, de Jerry Lee Lewis et d'autres héros blancs du rock'n'roll, c'est aussi parce qu'il n'est pas issu des milieux pauvres et ruraux du Sud. Ses détracteurs n'auront de cesse de lui reprocher son opportunisme et d'avoir justement "blanchi" les musiques noires.

    Oublié ou relégué au deuxième rang du panthéon - la plupart des dictionnaires spécialisés lui accordent au mieux une notule -, Bill Haley n'en est pas moins un pionnier au flair imparable. Il est ainsi le premier artiste blanc à reprendre Rocket 88 de Jackie Brenston et Ike Turner, chanson de 1951 et possible date de naissance du rock'n'roll.

    Et le disc-jockey Alan Freed, ce fin connaisseur du rhythm'n'blues qui déteste les reprises que les Blancs en font, diffuse en boucle sa version de Rock The Joint, que Jimmy Preston a gravée en 1949.

    En se débarrassant de leurs oripeaux country, chapeaux de cow-boys et pierres du Rhin, Bill Haley et ses Comets, ainsi baptisés début 1952, opèrent un changement symbolique. Avant tous les autres, les musiciens tentent de fusionner leur culture originelle et la vigueur du rhythm'n'blues. Mais le succès tardera.

    Enregistrée le 12 avril 1954, (We're Gonna) Rock Around the Clock mettra près d'un an à s'imposer. Due à deux collaborateurs d'Haley, Max Freedman et Mike Myers, la chanson, écrite en 1953, a déjà été interprétée par un certain Sonny Dae, et rapidement oubliée.

    Haley et ses comparses la gravent à la fin d'une session d'enregistrement, dans l'urgence. Malgré le solo de guitare vertigineux exécuté par Danny Cedrone, elle ne convainc pas leur producteur. Reléguée en face B de Thirteen Women, publié en mai 1954, elle est qualifiée de "fox-trot", ce qui la condamne d'avance.



    C'est avec Shake, Rattle and Roll, de Big Joe Turner, dont les allusions sexuelles ont été gommées, qu'Haley obtient, un mois plus tard, son premier succès. Entre-temps, le fils de l'acteur Glenn Ford, qui joue dans Blackboard Junglele professeur en butte à l'indiscipline de ses élèves, s'est entiché de Rock Around the Clock. Et le cinéaste Richard Brooks recherche un tube potentiel pour son adaptation du roman d'Evan Hunter (soit Ed McBain, créateur de la série de romans policiers du 87e District).

    Sauvée en mars 1955 par le film, Rock Around the Clock l'éclipse rapidement. La maison de disques Decca réédite aussitôt la chanson, cette fois sur la face A. Quatre mois plus tard, elle trône en première place des classements américains, qu'elle ne quittera pas pendant huit semaines, avant d'envahir l'Europe. Elle se serait écoulée à 25 millions d'exemplaires dans le monde. Haley n'atteindra plus jamais de pareilles cimes, malgré See You Later Alligator, en 1956.

    Rock Around the Clock provoque la dislocation de son groupe, les musiciens s'estimant insuffisamment rétribués. Presley est arrivé entre-temps. Bill Haley mourra fou le 9 février 1981. Mais la liaison de Rock Around the Clock avec le cinéma est loin d'être terminée.

    Dès 1956, Haley avait débuté à l'écran dans son propre rôle pour un long métrage qui porte son nom. Le colonel Parker, conscient de la puissance du septième art, décide aussi de lancer son poulain Elvis Presley dans une carrière d'acteur, qui deviendra l'essentiel de son activité dans les années 1960.

    En 1973, la chanson revient en force sur les ondes radio grâce à George Lucas, qui lui a accordé une bonne place dans son film American Graffiti, ode aux débuts du rock'n'roll.
    Dans l'immédiat, Rock Around the Clock et Blackboard Jungle lancent la vogue du rockabilly, l'imagerie des teddy boys et des blue suede shoes, des stations-service et des drive-in, des milk-shakes et des flippers. Ingrat, le rock trouvera rapidement des figures plus photogéniques et charismatiques que Bill Haley : l'estropié Gene Vincent, le rebelle Eddie Cochran ou le binoclard Buddy Holly, ancêtre de John Lennon et d'Elvis Costello. En mourant jeunes et brutalement (accidents de voiture et d'avion), les deux derniers sont aussitôt propulsés dans la légende du rock, oublieuse de Bill Haley et de ceux qu'on l'accuse, à tort, d'avoir pillés.

    Bruno Lesprit et Sylvain Siclier

  • ChicKissime.

    medium_cartier-bresson_henri_-_new_england_u.s.a._1947_.jpgJe vous entends déjà : “ Ah, encore elle sur mon blog! ” Eh oui, décidément, Paris Hilton affiche sa chevelure blonde peroxydée partout. Vous la connaissez pour ses frasques de jet-setteuse délurée et son expérience d’apprentie fermière dans "The Simple Life" et pour avoir eu peur de Djamel sur le plateau du Grand Journal, mais les "talents" de la jeune héritière des hôtels Hilton ne s’arrêtent pas là. Du haut de ses vingt-quatre ans et de ses mules à talons, elle est aussi mannequin, actrice, chanteuse (elle prépare actuellement un album pop-rock dans le style Gwen Stefani?), businesswoman (elle a créé sa propre marque de bijoux) et, c’est nouveau, écrivaine. N’en déplaise aux mauvaises langues, miss Paris sait (aussi) écrire (enfin presque : elle avoue avoir fait appel à une journaliste pour rédiger ce petit bijou).

    Sorti il y a peu aux États-Unis, son livre, intitulé "Confessions d’une héritière", a fait un carton. À mi-chemin entre le journal d’une ado rebelle et le guide de survie d’une bourgeoise dévergondée, on y voit la "Barbie girl" sous toutes les coutures : en maillot de bain, en jean-sandales, en jupe-débardeur, en jean-débardeur-sandales, en robe longue… Attention à l’overdose ! Sur cent quatre-vingt-douze pages, la fille à papa règle ses comptes, revient sur certains préjugés (contrairement à la rumeur, elle n’est pas une "Paris"-couche-toi-là) et tente désespérément de prouver par a + b qu’elle n’est pas que belle. Mais ce n’est pas en criant sur tous les toits "Je prends Tinkerbell au sérieux" qu’elle y arrivera.

    Mais revenons à nos moutons : l’autre objectif du livre ? "Vous donner les clés qui vous permettront d’avoir, vous aussi, l’impression d’être une héritière et de mener une vie qui va avec." Vous en rêvait toutes ! . J'ai sélectionné les six conseils à suivre absolument pour adopter l' "héritière attitude", façon Hilton.

    AYEZ LE BON PRÉNOM
    "Si votre nom est glamour, vous serez glamour." Désolée donc pour toutes les Monique, Josiane, Myriam et Sylvie ainsi que les prénoms provenant des feuilletons américains : Pamela, Kelly et autre Cindy : c’est raté pour vous. Vous n’aurez jamais la chance de goûter aux joies d’être héritière. Vous pouvez toujours troquer votre prénom contre un petit surnom, tout le monde n’y verra que du feu.

    ADOPTEZ LE DIADÈME
    " J’adore porter des diadèmes. C’est trop chou ! les gens ne se comportent pas de la même façon avec vous lorsque vous avez un bijou sur la tête." Le ridicule n’ayant jamais tué personne, vous pouvez toujours tenter le coup. Moi perso j'ai adopté pour le jean tricolore : jean avec des rayures verticales bleu, blanc et rouge : véridique.

    AYEZ L’AIR ÉNIGMATIQUE
    Paris a une méthode infaillible : "Je souris tout le temps, et j’en dis le moins possible." De la part de toutes les blondes, un grand merci à toi, Paris. C’est donc grâce à toi que des millions de femmes traînent tant bien que mal une réputation de potiche-godiche !

    VIVEZ EN DÉCALÉ
    "Ne vous réveillez jamais avant dix heures et ne vous couchez jamais avant trois heures du matin. Jamais." Tu sembles oublier un petit détail Paris : contrairement à toi, nous enfin surtout moi apparemment, le lendemain, on travaille. Je doute que notre boss apprécie de nous voir débarquer à 11 heures... coiffées d’un diadème ou pas.

    VOYAGEZ EN JET
    Vous ne possédez pas votre propre jet ? Pas de problème, Paris a la solution : "Débrouillez-vous pour qu’on vous en prête un." Pourquoi n’y avons-nous pas pensé plus tôt ?

    CHOISISSEZ VOS AMIS
    Ayez des amis milliardaires. "Ils augmentent votre valeur sociale", rien à ajouter il me semble.

    Et n'oubliez pas la devise de Paris "Chaque fille peut devenir une princesse" en tout cas "les Blondes puisqu'elles sont plus sympas".

  • Je fais mes comptes et le PS les règle (ils sont gentils, hein?)

    Voici ma dernière liste de course :
    Tortillas Doritos 1,85€
    Déjeuner Fraîcheur Fleury Michon 2,70€
    Pringles Crème et oignon Star Wars 1,83€
    Pain 0,90€
    Crêpes fraîches traiteur 8+2gratuites 2,40€
    Hot Pocket Maggi Bolognaise 2,45€
    Sandwick Jabon+Brownies Star Wars 3,50€
    Melon petit calibre 1,90€
    Tagliatelles fraîches 250g 1,90€
    Orange du Maroc 2kg 1,99€
    Fêta Syrkos 2,33€
    TOTAL : 23,75euros

    La lecture de la facture de mes courses ne laisse pas penser une seule seconde que je suis célibataire et pourtant c'est le cas.

  • Oxygène

    Je n'appartiens à personne. La vie ne t'a donc pas encore appris qu'on ne pouvait posséder corps et âme un être humain? Quand j'étais tout jeune homme, je t'ai aimée. Je voulais que tu partages ma vie. Et tu t'y es refusée.


    Si vite... ça peut arriver si vite. Un être est là, qui vit, qui respire, et l'instant d'après... il est mort... il est parti... et rien ne vous reste plus que le vide. Oh, l'atrocité de ce vide! Et nous, tous autant que nous sommes, nous sommes là à manger de la crème caramel et à prétendre que nous sommes vivants... Mort... mort... mort... mort... mort. Et ça n'a plus aucun sens, plus aucun sens du tout. C'est juste un drôle de petit mot, qui sonne comme iun ordre idiot qu'on donnerait à son chien. Mort-mort-mort-mort. C'est comme un tam-tam qui battrait dans la jungle. Mort - mort - mort - mort - mort.
    A.C.
    medium_life1.jpg

  • Place des Hobbits (c'est grand c'est machin là il me semble).

    10 ans ont passé depuis l'obtention de mon bac (le Lauréat film magnifique), aujourd'hui je suis dans la charpente, en gros je suis charpentier quoi. J'ai un fils qui à mon grand désespoir semble plus tourné vers la ferronnerie, il collectionne les clous (des clous, des p'tits clous, des clous de seconde classe ou des clous de première, mais toujours des clous). J'ai aussi une maîtresse à commercy, ma femme n'ayant pas une libido comme qui dirait débridée.


    Cette note m'est venue après lecture d'un blog twé twé drôle, jusqu'ici je pensais être le number one de la bonne humeur et du donnage de rides raison pour laquelle je ne donnerais pas le lien de ce sympathique endroit. Mais ce qui m'a le plus étonné, c'est son auteur. Une fille! Je ne pensais pas qu'il était possible d'en trouver une avec autant d'humour et si peu de chagrin. Mais faut pas désespérer ça viendra.

  • Le grand avantage qu'il y a à aller voir du monde, c'est de se dire qu'on a tout pour être heureux pourvu qu'on reste seul avec soi.

    Aaaah Tristan da Cunha... Ses moutons, sa bière et ses bourrasques. Thalassa m'a sauvé de ma dépression. Ile du Royaume-Unie ravitaillée deux fois par an (quasiment uniquement en bière cf ci-dessus). Les habitants n'ont pas la télé, l'Ile étant mal située par rapport aux satellites, il n'y a que la radio et les soirées DVD pour se divertir, même Amazon.com ne livre pas c'est pour dire. Les gens se reproduisent entre eux et ça ne semble pas créer de soucis (Jean-Luc Delarue rêve d'y tourner une émission sur les ovins), d'ailleurs un jour il faudra vous parler de la pédérastie chez les Grecs pour chasser vos idées préconcues sur la question et vous démontrer que ça n'a pas empêché l'émergence de grands penseurs hellénique comme Fabius. Oh et pis en même temps vous êtes grands, vous n'avez qu'à chercher sur la toile.


    Pucca s'est infiltré sur mon blog, je ne maîtrise plus rien ici. C'est peut-être pour me pousser à prendre le service prenium donc payant de haut et fort?

  • Ma chaussette noire était à Cannes

    et mon pied à Nancy (quant à ma tête elle devait être à Paris). Ca me fait très très plaisir ces retrouvailles quoique...


    ...bah oui je l'avais présentée à ma chaussette grise. Maintenant que la paire noire est réunie je fais quoi de la grise?

  • An9 av.J.-C.

    Aujourd'hui la chanson française a pris une autre tête. Deux périodes musicales qui ont fortement marqué les trentenaires : l'année 1973 de Serge Gainsbourg et les disques de 1982 de Cure, de Bronski Beat, de New Order ou de Taxi Girl. Musicalement les années 80 ont donné lieu à une extraordinaire décennie new wave. Globalement, à l'époque on savait faire de très bonnes chansons.



    Pourquoi la new wave? son côté mélancolique permet aussi de faire passer des sentiments. Une intro suffit à instaurer un climat. On peut aussi apprécier son côté court, où l'on peut parler de choses profondes et importantes avec élégance, et en moins de trois minutes. Son aspect clair et limpide, évident dans les disques d'Everything but the Girl ou de Taxi Girl. Les années 80 ont rafraîchi l'atmosphère.

    Gainsbourg? Il le découvre avec "Melody Nelson". Je connaissais sa période jazz "La Javanaise" ou "Du Jazz dans le ravin". Mais il prend une réelle claque avec l'album de 1973 "Vu de l'extérieur". Tout est fascinant dans ce disque: les arpèges de guitare, le son de batterie, les mélodies... Tout est au service du feeling de la voix, comme dans les disques de Leonard Cohen et de Neil Young, de la même époque d'aileurs. Ca remplit l'espace.

    Mon barbecue c'est demain et c'est parfait il va faire très très beau ça me fait très très plaisir.